Biographie:Sylvie Pialat est une scénariste et productrice française, née le 9 juin 1960 à Paris. Elle débute sa carrière cinématographique très jeune avec le cinéaste Maurice Pialat, dont elle est ensuite l’épouse jusqu’à la mort de celui-ci en 2003. Elle a co-écrit le scénario de trois de ses films. À compter de 2005, elle commence une carrière de productrice de films. Sylvie Françoise Danton naît le 9 juin 1960 à Paris. Son père, conseiller commercial chez Renault, la rêve scientifique. Elle obtient donc un baccalauréat C, mais s’inscrit en hypokhâgne au lycée Carnot. Elle milite à la Ligue communiste révolutionnaire et travaille en parallèle comme serveuse dans des bars rue Volta, fréquentés par le milieu du cinéma. Alors qu'elle passe les concours d'entrée à l'École normale supérieure pour la seconde fois, elle quitte la salle d'examen, abandonne les classes préparatoires et choisit de faire carrière dans le cinéma. Elle commence en tant que stagiaire dans des films institutionnels pour Renault. Elle travaille ensuite dans l’équipe du film Le Destin de Juliette (1982), son premier long-métrage. Elle reprend ensuite son emploi de serveuse dans un restaurant argentin. Elle reçoit alors un appel de Cyril Collard, assistant de Maurice Pialat, qui vient de renvoyer l'équipe «régie» à quelques jours du début du tournage de À nos amours en novembre 1992. Elle est alors embauchée comme régisseur sur le tournage (s'occupant de l'intendance), alors qu'elle n’a que 22 ans. Ce n'est qu'à la fin du tournage que naît une relation amoureuse entre le cinéaste de 57 ans et la jeune femme de trente-cinq ans sa cadette. Elle continue par la suite de travailler avec lui, parfois créditée au générique comme scénariste ou co-scénariste (Police, Sous le soleil de Satan) ou comme productrice (Van Gogh). Le couple a un fils, Antoine Pialat, né le 27 janvier 1991. Malade, Maurice Pialat tourne son dernier film, Le Garçu, largement autobiographique — notamment à propos de sa relation avec Sylvie —, en 1995. Ensuite, jusqu’à la mort de son mari en 2003, elle se consacre à le soigner et à l'éducation de son fils. Le président de Sciences-Po Paris, Richard Descoings, lui propose alors la direction de la communication de l'école mais elle décline l'offre. Elle devient productrice en 2005, quand la photographe Marie-Laure de Decker, qui avait travaillé avec Maurice Pialat, envisage de partir pour le Tchad filmer une grande fête peule: le reportage sort sous le nom Un voyage chez les Woodabés. Elle monte alors la société Les films du Worso, « Worso » étant le nom de la fête peule. Elle préside, de 2006 à 2015, l'association «Côté court», qui organise le Festival Côté court de Pantin, avant d'en devenir la présidente d'honneur. En 2012, alors que sa société de production est au bord du dépôt de bilan, elle trouve finalement un investisseur et enchaîne les films à succès: La Religieuse, L'Inconnu du lac, À perdre la raison et Timbuktu. En tant que productrice, elle reçoit deux fois de suite le prix Daniel-Toscan-du-Plantier récompensant le meilleur producteur. En 2015, elle préside le jury des longs métrages du Festival de cinéma européen des Arcs. En 2018, elle est présidente du jury de la Queer Palm lors du 71e Festival de Cannes. Source: Article "Sylvie Pialat" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.