Biographie:Georges Edgard Colin né à Paris 16e le 10 mars 1880 et mort à Paris 8e le 14 janvier 1945, est un acteur français. il abandonna ses études de droit par passion du théâtre. Bien qu'élève de Paul Mounet hors du Conservatoire, il apprit surtout le métier en l'exerçant, tout d'abord en jouant le mélo au Théâtre de Belleville, puis la comédie aux Bouffes et à Sarah-Bernhardt. En 1908 une tournée permit à Georges Colin d'aller en Amérique interpréter Shakespeare et les romantiques. C'est au retour à Paris en 1909 qu'il aborda le cinéma dans "Moines et ‘guerriers", avec Polaire. Un contrat à Anvers précéda un engagement à Saint-Pétersbourg : de 1912 à 1919 — séjour entrecoupé de créations à Paris — sous le régime tsariste comme aux premiers temps du bolchevisme, Georges Colin fut en représentations au Théâtre Michel. Profitant d'un voyage à Paris en 1918, il tourna deux films dont "La Geôle" de Gaston Ravel. À la fin du contrat à Saint-Pétersbourg se situa encore une tournée au Japon, puis Georges Colin gagna vraiment Paris où Cora Laparcerie, qu'il ne quittait pas, le retint des années durant à la Renaissance, qu'elle dirigeait et où il interpréta "La Grève des femmes", "Zara, La Femme masquée", "La Danseuse rouge", etc. Avec une autorité naturelle et un physique un peu enveloppé, Georges Colin, qui avait à la scène un registre très étendu, garda devant les caméras son style un rien pompeux mais suffisamment souple pour pouvoir s'adapter sans fausse note au décor faubourien de "Gigolette" comme aux nuances bourgeoises de "La Clé de voûte" dont il fut la vedette masculine en 1925. Quatre fois Roger Lion le dirigea, faisant de lui l'efficace « Monsieur Loyal » de "La Venenosa". Georges Colin continuera de travailler dans le cinéma parlant jusqu'à "Mademoiselle Docteur" (Pabst 1936) et "Claudine à l'école" (Poligny 1937), mais le théâtre n'aura cessé d'être au premier plan de sa vie de comédien.