Biographie:Colette de Glarélial, dite Colette Deréal, est une actrice et chanteuse française, née le 22 septembre 1927 à Saint-Cyr-l'École (Seine-et-Oise) et morte le 12 avril 1988 à Monaco. Quelques mois après sa naissance, sa famille s'installe à Marseille mais Colette passe son adolescence à Juan-les-Pins qui restera cher à son cœur. Sa marraine, Marguerite Erleroy, trouve qu'elle a une très jolie voix de soprano colorature et la présente au compositeur Reynaldo Hahn, qui en l'écoutant lui promet une carrière dans l'art lyrique. Rendez-vous est pris Salle Pleyel, Colette a quinze ans. Mais en raison du trac et d'un rhume, c'est l'échec. En 1948 elle est élue Miss Cannes puis première dauphine de Miss France 1949-48. Colette Deréal décide de se tourner vers le théâtre et «monte» à Paris, elle entre au Cours Simon où elle reste quatre ans. Julien Duvivier la remarque et lui propose un rôle dans Au royaume des cieux aux côtés de Serge Reggiani. C'est le début d'une carrière cinématographique de 24 films, Colette Deréal tourne entre autres Cet homme est dangereux avec Eddie Constantine, qui la conduit à Hollywood où elle tourne Le Petit Garçon perdu (Little Boy Lost) de George Seaton avec Bing Crosby (1953), Success Train, un épisode de la série télévisée Douglas Fairbanks Jr. Presents (1955) et La Route joyeuse (The Happy Road) de et avec Gene Kelly (1957). L'Amérique lui propose alors un contrat de sept ans, mais le mal du pays l'emporte: trop attachée à ses racines, elle refuse. Parallèlement à cette carrière cinématographique, elle se consacre beaucoup au théâtre. Puis elle commence une carrière de meneuse de revues où elle a pour partenaires Roger Pierre et Jean-Marc Thibault à l'Alhambra. Ensuite Jean Poiret et Michel Serrault l'accaparent dans la revue Vive de...: c'est pour elle le triomphe et certains journaux n'hésiteront pas à compléter «Vive Deréal». Elle tourne aussi pour la télévision plusieurs épisodes des Cinq Dernières Minutes. Le dernier, intitulé Sans en avoir l'air, où elle interprète la chanson Ne joue pas de Jean Constantin, fait découvrir à la France Colette Deréal chanteuse. Bien que diffusé un 14 août 1959, le standard de la RTF, submergé d'appels, saute. On veut tout savoir sur cette chanteuse: «où trouver le disque?» Le disque n'existe pas. Devant cette fervente demande, le disque est pressé et commercialisé quelques jours plus tard: 100 000 exemplaires sont vendus en un mois… Au début des années 1960, c'est Bobino en vedette américaine de Jacques Brel, puis une tournée aux côtés de Gilbert Bécaud, avant de revenir en vedette à Bobino en 1961, 1963 et 1965. C'est la consécration à l'Olympia où Bruno Coquatrix programme Colette Deréal en décembre 1963 avec Alice Dona en lever du rideau et Leny Escudero en vedette américaine. Elle reçoit également en 1960 la coupe «Révélation» de Télé 7 Jours. En 1961, Colette représente la Principauté de Monaco au Concours Eurovision de la chanson qui se déroule à Cannes. Elle y interprète Allons, allons les enfants de Pierre Delanoë et Hubert Giraud, une jolie chanson à l'intention des enfants sur l'amour qui arrive au printemps. ... Source: Article "Colette Deréal" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.